Retour sur l'atelier de concertation dédié au patrimoine alimentaire du territoire
Mardi 31 mai après-midi, avait lieu le dernier atelier de concertation du Projet Alimentaire Territorial (PAT) dédié cette fois au patrimoine alimentaire du territoire (en savoir plus sur les autres ateliers). Environ trente personnes ont travaillé ensemble pour partager des idées de valorisation et d’actions.
C’est dans une ambiance conviviale, au domaine du Coquerel à Milly que Pierre Martin-Nehaus, propriétaire, a accueilli les participants. Valentine Bossu, Blaise Berger et Victor Vachelard du cabinet Terralim se sont chargés d’animer les débats avec le soutien et les interventions d’Amel Bernier, Céline Colet et Alain-Gilles Chaussat, agents de la communauté d’agglomération travaillant à la construction de ce PAT.
Le dernier atelier faisant suite à 7 travaux
Dans le processus de mise en œuvre du PAT en cours, cet atelier se positionne à la fin au cœur de la phase de concertation du PAT. Il fait suite à 7 travaux : le diagnostic de territoire, l’exercice de réflexion prospective réalisé par le Comité de pilotage réuni le 11 mars3 février 2022, et enfin, cinq ateliers de concertation dédiés chacun à une thématique (la restauration collective, l’accessibilité alimentaire, l’éducation à l’alimentation, le revenu des producteurs, le foncier). Ces travaux forment la base des réflexions et constats partagés ensemble.
Les personnes présentes ont travaillé sur les axes suivants :
- Comment favoriser le développement des filières de produits locaux pouvant valoriser le territoire ?
- De quelle manière et avec quels outils donner de la visibilité aux produits locaux ?
- Comment faire connaître au sein de l’agglomération les filières de produits du terroir et leur intérêt en termes de développement local ?
L'expérience de Sébastien Godefroy
En début de séance, Sébastien Godefroy, chef du restaurant l’Obione à Avranches a fait part de son expérience. Il propose dans son restaurant une cuisine naturelle à base de produits locaux et communique sur sa carte le nom des producteurs auprès desquels il se ravitaille. Il dispose également d’une carte cidre et met en avant ce produit local. Cette démarche personnelle de M. Godefroy peut paraître logique mais est encore très peu pratiquée, elle a pourtant bien des atouts. En effet, se fournir directement auprès des producteurs locaux permet de limiter les intermédiaires et donc les coûts et d’avoir des produits de saison et plus frais. « Le seul bémol est le temps passé, la démarche d’aller vers le producteur prend du temps mais quel plaisir au final de pouvoir faire découvrir aux touristes comme aux locaux des mets exclusivement réalisés par des produits de chez nous, explique le chef. »
Parmi les pistes de valorisation de ce riche patrimoine alimentaire, il explique l’importance de la communication notamment via les réseaux sociaux, Instagram, Facebook ou encore Tik Tok ; des outils gratuits indispensables aujourd’hui.
Des échanges constructifs
A travers, les échanges des participants, la question de la communication et du « faire force ensemble » est revenue régulièrement, la création du lien pour susciter l’émulation et de créer des temps de rencontre et d’échanges entre acteurs alimentaires est apparue comme essentielle. De même, la création d’un annuaire-trombinoscope recensant l’ensemble des producteurs locaux permettant d’associer un visage à des produits et la transmission des savoir-faire sont importants pour sensibiliser et former à l’identité territoriale des produits locaux
Le cabinet Terralim comme les agents en charge du PAT en ont bien pris note et pourront prendre ces idées en compte avec le comité de pilotage lors de la phase d’actions.
Retour sur cet après-midi en images :
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